Raulin Ostinato sur Citizen Jazz

J'aime particulièrement François Raulin, à la fois parce que c'est un pianiste exceptionnel, rare, et qui développe une musique qui évoque immédiatement des images, des travellings cinématiques sur des moments et des impressions, tout en cherchant toujours à s'inscrire dans une musique qui s'inspire et rend hommage aux grands pianistes de l'Histoire du jazz, de Tristano à Ellington en passant par Strayhorn dont il est question dans "Ostinato", le très bel album solo que j'ai eu la chance de chroniquer sur CJ...

"Dans l’exercice de la solitude, l’interprète livre en général le cœur de sa musique. Les délicieux passages secrets de ses mélodies intérieures, Raulin nous les ouvre ici, entre évocations coloristes d’illusions méditatives, films sensibles aux contours flous et abstractions sensuelles." La suite sur Citizen Jazz...

Et une photo qui n'a strictement rien à voir...

Comments

[LBDV]

Oui, le croco en bois, c'est pour dissuader les garnements tueurs. J'avais mis aussi un type en plâtre avec un T-Shirt en bois, mais ça ne faisait plus effet.

[Franpi]

C'est pour ça que tu as un crocodile en bois ? C'est pour faire fuir les nourrissons tueurs armés de machette ?

[LBDV]

La vie dans les Vosges, c’est encore plus rude que ce que vous semblez imaginer depuis vos métropoles :

Tout petit déjà, on nait dans une étable ou une grotte. Au mieux, pour ceux dont les parents sont argentés, c’est dans une maison. Enfin, je dis maison, c’est plus pour vous rendre concret un concept qui vous échapperait. Il s’agit en fait de quelques planches surplombées d’un toit de chaumes. C’est écolo il parait. Il faut voir le bon coté des choses.

Ensuite, de nourrisson, nous allons vers l’adulte en passant par des stades que vous appellez « L’enfance » puis « L’adolescence ». Sauf que chez nous, ces stades durent chacun deux jours et ensuite nous sommes considérés comme adultes. A 5 jours donc. Dés lors, il faut s’alimenter et subvenir à ses propres besoins.

Les plus démerdes volent, les autres meurent. C’est la sélection naturelle. Les filles arrivent à sortir un peu mieux leur épingle du jeu, mais je ne peu pas donner les détails ici. C’est trop horrible. Quoi qu’il en soit, c’est très difficile pour tous.

Ceux d’entre nous qui ont pu atteindre un âge canonique comme le mien ont grandi dans un environnement préservé de toute pollution audiovisuelle et littéraire. Nous ne savons pas lire. Nous ne savons pas écrire non plus. Depuis l’avènement de la reconnaissance vocale, je peux enfin participer à des blogs.

Une nouvelle vie sociale s’ouvre à moi. Une nouvelle vie où je n’ai pas besoin de faire ma place à coup de machette et de haches. C’est bon parfois de se reposer et de ne pas tuer systématiquement l’autre sous prétexte d’une compétition permanente pour la survie. D’ailleurs, cet hiver très rude qui nous tombe dessus en ce moment exacerbe les velléités et je dois constamment surveiller mon stock de bois avec une mitrailleuse. Je ne reste pas plus longtemps. Ici, la vie est rude.

[La p'tite sirène]

Voudrais-tu dire que notre ami ne connait ni Gros Nounours, ni Téléchat, ni Goldorak, ni Lady Palace ????

Mon Dieu. Qu'il doit être dur de grandir dans les Vosges, loin de toute civilisation, sans culture et sans arts.

Soit, je comprends mieux que tu m'aies désignée. Cependant, je souhaite rétablir une vérité : Comédie! était au début de la rue, et moi j'habitais au milieu. Il me fallait bien 5mn pour arriver à son niveau. Je le sais bien, le bâtiment était sur le chemin de l'église.

[Franpi]

Je crois avant tout que j'avais désignée, ma chère Sirène, avant tout car je doutais de la connaissance du Professeur par le Baïte. En effet, l'émission qui le fit connaitre à la France entière par ses logorrhées absconses et son verbiage superfétatoire se passait dans les années 80. Et bien que notre ami vosgien aie déjà depuis longtemps passé l'âge où l'on se demande s'il a connu Giscard avant sa présidence, j'émettais en moi même l'idée que peut être la télévision, tout comme l'électricité ou le langage articulé n'avait pas franchi la ligne bleue de Bains-les-Bains. En réalité, qu'il avait peut être connu l'émoi de l'image animée à l'arrivée du Buddy-Christ-antenne qui nous sert d'anathème non loin de son crocodile en bois.
Ainsi, je pensais -et fort justement d'ailleurs- que malgré ta fraicheur de betterave à peine cueillie, ta culture télévisuelle qui te viens de l'époque ou tu habitait en face de Comédie! te ferai réagir plus promptement.
Dont acte.