A la recherche des Sakuras
Le temps est gris. Ce qui ne nous empêche pas de faire un tour en bas de notre hôtel pour découvrir un peu le quartier, très graphique, avec de vrais partis pris d'architecture, réjouissant pour les photographes.
Le matin, nous allons au Parc de Ueno voir les cerisiers, les fameux Sakuras en fleur, comme des milliers de Japonais, qui converge vers l'un des plus célèbre parc de Tokyo. C'est le premier jour d'un "festival Sakura" et les vendeurs ambulants sont partout pour nourrir les grignoteurs. Les Sakuras donnent une impression de Noir et blanc sur le ciel gris, et des bâches bleues au sol sont occupées par des familles, des bandes de potes venus festoyer sous les cerisiers.
A la sortie, on va se perdre dans le quartier plus populaire de Yanaka. J'aime découvrir les villes comme ça. Les rues sont plus étroites, pleins de fils électriques apparents pour épargner les black-out en cas de tremblements de Terre, les maisons sont fatiguées, super découverte où il fait bon se balader malgré la pluie...
Le soir, après un peu de repos, nous prenons le métro pour aller sur la Presqu'ile d'Odaïba. Il pleur autant que dans Blade Runner et c'est fout comme la ville m'y fait penser. Changement complet de style avec Yanaka, puisque nous entrons dans le centre commercial "Venus Fort", endroit kitchissime qui reproduit une ville de Toscane avec le ciel au plafond qui varie et évolue au cours de la journée. Nous passons notre temps dans les allées, mangeons au Soup Stock, fast food de soupe excellent. je reviendrai souvent sur la mangeaille, parce que c'est certainement ce qui diffère le plus, au premier abord de nos contrées occidentales, à Tokyo la cosmopolite. Shibuya ressemble par certains côtés à certains quartiers de Londres multipliés par 10.000, mais on y mange peu de Sushi à l'omelette ou de Pockys à la banane.
C'est d'ailleurs bien dommage...
De retour à l'Hôtel, j'erre dans ces buildings magnifiques de cette ville en 3 dimensions, où l'on vit au sous-sol, au pieds des tours et dans les vertigineux étages... C'est pain bénit pour la photo.