Japon, nous voici...
Ca grouille toujours autant à Roissy. C'est sans doute le moins calme de tous les aéroports que je connaisse... Départ pour Munich, où nous faisons Escale ; l'Allemagne est éternelle, et dans l'aéroport magnifique mais évidemment inphotographiable à cause des décisions ubuesques de la Pax Americana, on écoute des succès en carton des années 80 en sirotant une bière sèche comme un caillou glacé.
Vol 714 pour Tokyo. Je ne dors pas mais me prend un putain de trip mystique en écoutant "Castel del Monte" de Michel Godard en survolant les massifs Sibériens ensoleillés. Magnifique.
Arrivé à Narita, l'aéroport Tokyoïte, on se soumet au contrôle d'identité grotesque mais courtois (avez vous des armes, de la drogue, de la dynamite ?) et nous prenons nos premiers contact avec l'archipel en Narita Express, la navette qui mène à Tokyo Station. Le ciel est voilé, mais j'écarquille les yeux devant l'étalement urbain ; je ne suis pas au bout de mes peines ! Le métro est tentaculaire, un vrai lieu de vie, mais l'utilisation est très simple, contrairement à ce que disent les guides. On arrive à Shimbashi, notre lieu de destination, et on se fait accoster par un passant qui parle français, et qui nous guide jusqu'à la porte de notre hôtel. Promis, dès que je vois des touristes japonais paumé à Rouen, je les aide...
L'Hôtel est terrible. une incroyable vue sur un skyline à perte de vue du haut de notre 28ème étage, avec vue sur la Baie.
Premier contact avec la Ville. Rapide. On va à Yoyogi se balader un peu, puis on va traverser le mythique carrefour de Shibuya. J'y reviendrai.