Kumquat
Après avoir côtoyé l'Hollywood de Miss Robin, direction le 3 pièces pour le deuxième concert de la soirée, à l'invitation des copains de Kumquat, un jeune groupe parisien énervé qui lorgne à la fois sur un jazz-rock fureteur, une virulence tout droit sortie de la cuisine de John Zorn et quelques envolées des Pyromanes de Chevallier ou de Moniomania.
Dirigé par le guitariste Sylvain Choinier, qui a parfois des envolées à la Marc Ducret, figure tutélaire avouée et qui est par ailleurs artisan du groupe de "hardcore de chambre" Caméra, le second set -j'ai donc raté le premier, suivez un peu- est maitrisé, bruitiste quand il faut, envoie le bois pour un public conquis et nombreux, qui semble prendre autant de plaisir que les musiciens.
Je n'aurai de cesse de souligner les progrès au baryton de Raphaël Quenehen, mais remarquons aussi la foutraque mais remarquable performance du bassiste Clément Lebrun,qui donne une sonorité à l'ensemble vraiment impressionnante.
On me souffle dans l'oreillette que Kumquat serait sur le point de faire un disque ; comptez sur moi pour vous tenir au courant, et comme ils jouent encore ce soir, allez-y de ma part !